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Lors des compétitions de cyclisme sur route, comme le Championnat du monde du contre-la-montre par équipes en relais mixte, les équipes roulent sous des couleurs identiques. Mais les formations sont-elles obligées d’utiliser le même matériel ? Qui s’occupe de définir les codes vestimentaires et techniques des épreuves ? Entre les sponsors et l’UCI, les coureurs ont-ils leur mot à dire ? Ekoï répond à vos questions.
Un matériel homologué par l’UCI
L’équipement utilisé par les coureurs professionnels et amateurs doit répondre aux contraintes imposées par l’Union cycliste internationale (UCI). Eh oui, c’est l’UCI qui dicte les règles ! Instance dirigeante du cyclisme à l’échelle mondiale, l’UCI rédige les règlements relatifs aux différentes disciplines, dont le cyclisme sur route. Toutes les équipes n’ont d’autre choix que de s’y plier pour pouvoir participer aux compétitions.
L’UCI spécifie, entre autres, tout un nombre d’exigences concernant :
- le matériel vélo (géométrie, formes et dimensions des tubes, prolongateurs, fuselage, roues, etc.) ;
- la tenue vestimentaire ;
- l’équipement technologique embarqué ;
- les nouveautés.
Chaque coureur doit s’assurer de la conformité de son matériel avec le règlement technique. Un guide de clarification du règlement technique, disponible sur le site de l’UCI et régulièrement mis à jour, apporte des éclaircissements sur certains points. On y apprend, par exemple, que les équipes ont l’interdiction de pédaler sur des montures pesant moins de 6,8 kg (hors accessoires amovibles tels que les bidons et les compteurs). Bien entendu, le port du casque est obligatoire !
La liste des kits de cadre homologués fournit des informations officielles sur les éléments comme le cadre, la fourche, la tige de selle, les composants entre le tube de direction et la potence. De plus, les roues des vélos doivent être certifiées par les experts de l’unité matériel, selon le protocole d’homologation des roues édicté par l’UCI.
Toute innovation technique ou modification d’équipement doit impérativement être approuvée par l’UCI avant son utilisation en compétition, sous peine de sanction. En 2020, l’équipe cycliste EF Pro Cycling avait ainsi écopé d’une amende pour non-respect de la tenue vestimentaire lors des obligations protocolaires, suite au port d’un maillot atypique.
Par ailleurs, l’équipement cycliste professionnel doit être commercialisé auprès du grand public. Voilà pourquoi vous pouvez rouler avec la bicyclette ou le maillot de votre cycliste favori !
L’équipement aux couleurs des sponsors des équipes
En cyclisme sur route, les vêtements sont utilisés comme supports publicitaires. Ainsi, chaque team est sponsorisé par plusieurs entreprises qui fournissent aux athlètes la panoplie nécessaire : maillot, cuissard, casque, lunettes, accessoires. Les équipes de marques font appel à un équipementier spécifique pour leur vélo. Les cyclistes d’une même formation courent donc avec le même matériel !
Par exemple, Ekoï est actuellement partenaire des équipes sur route suivantes : Lotto Soudal, Cofidis, Arkea Samsic, Euskaltel Euskadi, Qhubeka NextHash, St Michel Auber93 et Nippo Provence PTS Conti.
Pour les compétitions internationales où les cyclistes représentent leur nation, les équipes nationales revêtent une tenue particulière aux couleurs du pays.
Les préférences des cyclistes
Bien que les équipes cyclistes jouissent d’un matériel similaire provenant de leurs sponsors, les coureurs disposent d’une certaine marge de manœuvre. En effet, les directeurs sportifs tiennent compte de leurs préférences individuelles.
Pour s’équiper, ils ont plusieurs options en ce qui concerne le choix du cadre, de la paire de roues, de la selle, du cintre ou encore du développement. Des ajustements sont également possibles pour la longueur des manches du maillot, l’échancrure du col et la peau du cuissard.
