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A Houilles, Felix Bour a fait mal à son record personnel sur la distance, en l'améliorant de plus de 27 secondes. Au lendemain de son 29 ème anniversaire et grâce à une foulée féline, Felix s'impose en solitaire et face au vent dans une allure remarquable 2:48min/km, soit 28:02min. Ce chrono lui permet de devenir le 5ème performeur français sur la distance. !

Sur le parcours de la 23ème édition de la Classic Loire-Atlantique se déroulant à La Haye-Fouassière (sur le circuit qui avait vu le sacre de Warren Barguil comme Champion de France en 2019), les coureurs de Cofidis sont en territoire conquis. Nous avions quitté Anthony Perez en forme éblouissante lors de sa victoire sur la Drôme Classic et revoici le lauréat 2022 de l'épreuve nantaise particulièrement en jambes (2ème le lendemain de Cholet Pays de la Loire). Dans une course nerveuse où le sprint semble inévitable, il prend les commandes du peloton et amène parfaitement le prometteur Axel Zingle qui s'impose avec un vélo d'avance sur le reste de la meute. 5ème victoire cette saison pour l'équipe dirigée par Cédric Vasseur !

Sortie de l’eau en 3ème position, elle prend très vite la tête en vélo pour ne plus la quitter et pose sa machine avec 2 min d’avance en transition 2. En course à pied, elle capitalise sur la discipline qui l'avantage le plus grâce à ses caractéristiques physiques et remporte le premier Ironman 70.3 de la saison avec plus de 4 min d'avance. Petite observation pour les connaisseurs, elle boucle le semi marathon en 1h16 (soit 3.36min/km de moyenne), un temps équivalent au 3ème homme de la course ! Quelle belle performance pour notre ambassadrice qui a terminé la saison 2022 au premier rang mondial PTO.

Il ne fallait pas être en retard lors de la première édition de cette épreuve espagnole pour assister à la force collective de l'équipe féminine d'Arkéa. Lors du contre-la-montre inaugural de vendredi, les 6 coureuses mettent les pendules à l'heure en domptant le chronomètre 4 secondes devant le Stade Rochelais Charente Maritime et s'emparent de la tenue de leader. Dimanche, lors de l'épreuve Reine, rebelote. Megan Armitage lève les bras au sommet de Piomal devant deux de ses coéquipières : Clara Emond et Maaike Colje. Au classement général, on prend les mêmes et on recommence ! Une belle performance collective qui présage de beaux résultats à venir. Camille Fahy s'impose en solitaire lors des Boucles de Seine-et-Marne Les 114,5 kilomètres de la deuxième édition des Boucles de Seine-et-Marne ont été le théâtre de la première victoire sur route de l'équipe St-Michel-Mavic-Auber 93. Particulièrement en jambe, Camille Fahy s'échappe et remporte, en solitaire, sa première victoire. Une autre pensionnaire de l'équipe francilienne, Sandrine Bideau, s’adjuge la troisième place.  Crédit Photo : Nicolas Vaucouleur

La Lotto Dstny a été particulièrement en vue lors de la 55ème édition de la classique belge. A 35 kilomètres de la ligne d'arrivée, une vingtaine de coureurs prend la poudre d'escampette et entame les ultimes secteurs pavés avec une poignée de secondes d'avance. A 5 kilomètres, ils ne sont plus que 5 en tête. Parmi eux, on retrouve le solide rouleur Victor Campenaerts, mais les fuyards sont repris à l'approche d'un sprint houleux marqué par la chute d'Asgreen et De Bondt. Finalement, Milan Menten tire les pavés du feu devant le puissant Hugo Hofstetter d'Arkéa-Samsic. Joli doublé pour EKOÏ !

E-pique !  En ce dernier week-end de février, la Drôme avait des allures de classiques belges : un parcours vallonné comptant pas moins de 20 ascensions, des rafales de vent à envoyer n'importe quel grimpeur poids plume dans le décor et des bordures à tout va ! Dans ces conditions, il fallait être un guerrier pour se retrouver à 38 kms de l'arrivée en tête de course, dans un groupe de 16 coureurs. Parmi eux, 4 hommes de la Cofidis : Martin, Fine, Lafay et Perez.  Après deux banderilles plantées par Guillaume Martin dans l'antépénultième ascension de la journée, Anthony joue le travail d'équipe et tente sa chance avec un panache inouï. Derrière, Gaudu, Alaphilippe ou encore Bardet se regardent et le laissent partir. Il creuse un écart de plus d’une minute d'écart et ne sera jamais rattrapé !  Une sublime victoire en solitaire au sommet d'un ultime raidillon, mais avec le "Mistral Gagnant" !

Après 10 podiums en 2022, Kévin Vauquelin confirme les espoirs placés en lui en ce début de saison 2023. Déjà à son avantage lors de l'Etoile de Bessèges, le coureur d'Arkéa-Samsic a marqué les esprits lors de ce triptyque azuréen. On lui prédisait la foudre, il a répondu en patron.  Le Tour des Alpes-Maritimes et du Var accueillait un plateau alléchant avec plusieurs cadors tricolores du peloton : Thibaut Pinot, Romain Bardet, David Gaudu... Cité parmi les outsiders, Kévin Vauquelin n'a finalement pas tremblé lors des deux dernières étapes en finissant 3ème de chacune d'elles. Au jeu des bonifications et pourtant seul représentant de sa formation dans les 50 ultimes kilomètres, Kévin Vauquelin a pris ses responsabilités en attaquant, parfois, en suivant les bonnes roues, souvent. Il a montré une maturité étonnante à tout juste 21 ans. Chapeau gamin ! Crédit photo : © Léa Nespolo

4ème de l’Etoile de Bessèges, le jeune pensionnaire de la formation ARKEA-SAMSIC a saisi sa chance à l’abord de la flamme rouge de la première étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var entre Saint-Raphaël et Ramatuelle. Grâce à quelques puissants coups de jarret donnés au bon moment et sentant probablement la mésentente de ses deux rivaux Neilson Powless (EF) et Kévin Geniets (Groupama-FDJ), le jeune Bajocasse les a distancés et a franchi la ligne, seul. Partie de Saint-Raphaël, l’étape longue de 187 kilomètres a vu une échappée de cinq coureurs se former au kilomètre 0. Ce petit groupe a eu jusqu’à 4’35” d’avance. À 10 kilomètres de la ligne, six nouveaux coureurs prennent la poudre d’escampette. Parmi eux, Kévin Vauquelin, en route vers la victoire !

Si Jesus Herrada s'effondre après le passage de la ligne, c’est bien parce qu’il n’a pas ménagé ses efforts pour lâcher ses adversaires dans le final en bosse de cette deuxième étape du Tour d’Oman.    Une étape qui aura connu deux temps forts : d’une part, la tentative (finalement vaine) du duo Van Boven/Fuentes pour fausser compagnie au groupe en échappée. D’autre part, le retour du peloton à 6 kms et surtout le sprint final vers Qurayyat (2.5 kms à 7,4%) au terme duquel le sprinteur espagnol de la formation COFIDIS s’est montré le plus explosif, surclassant ses rivaux dans les derniers mètres avant de franchir, seul, les bras en croix, la ligne d’arrivée !

Que de premières !! Les 173,7 kms de la première édition de la Muscat Classic ont été le théâtre de la première victoire professionnelle de la nouvelle recrue belge de l'équipe Arkéa-Samsic, laquelle enregistre à cette occasion son premier succès de la saison. Sur un parcours piégeux comptant pas moins de 6 GPM, une grappe de trente coureurs s'est détachée à l'issue de l'ultime raidard de la journée, une côte d'un kilomètre à 10% de moyenne. Savoureux ! Déjà en forme lors de la Clàssica Comunitat Valenciana 1969, avec une deuxième place (derrière Arnaud De Lie), Jenthe Biermans s'adjuge, tout d'EKOI vêtu, cette course à la veille du départ du Tour d'Oman.

Avec plus de 3000m de dénivelé pour 169,7 kilomètres autour de Bessèges, la troisième étape n’était pas forcément favorable aux sprinteurs. Au programme, le col des Brousses, côte de première catégorie, à gravir trois fois, dont la dernière fois à une dizaine de kilomètres de la ligne.   Distancé dans les bosses, Arnaud de Lie est parvenu à revenir sur le groupe de tête à 4 kilomètres de l'arrivée. Impatient, il a alors sonné la charge à deux kilomètres de l’arrivée, en vain. Déterminé, le sprinteur belge a surpris ses adversaires et les commentateurs en jaillissant au meilleur des moments pour l’emporter “facilement”. Il finit 7ème de cette 53ème édition. Distancé dans les bosses, Arnaud de Lie est parvenu à revenir sur le groupe de tête à 4 kilomètres de l'arrivée. Impatient, il a alors sonné la charge à deux kilomètres de la ligne, en vain. Déterminé, le sprinteur belge a surpris ses adversaires et les commentateurs en jaillissant au meilleur des moments pour l’emporter “facilement”. Il finit 7ème de cette 53ème édition.

Quelques jours après la 3ème place de son coéquipier allemand Max Walscheid, lors de la 1ère étape du Saudi Tour, Simone Consonni décide de faire parler la poudre et de s'illustrer de la plus belle des manières. Dans un paysage digne des décors de Quantum of Solace, le sprinteur italien déjoue tous les plans de l'équipe Jayco-Alula. Pourtant bien amené par son train, Dylan Groenewegen se retrouve, dans un premier temps, enfermé. Lançant son sprint à plus de 200 mètres de la ligne, dans des pourcentages compris entre 5 et 7%, le "hollandais volant" se fait finalement dépasser à 75 mètres du but par Consonni qui, à l'arrachée, franchit la ligne devant un autre transalpin Mattéo Malucelli. Il ne fallait pas lancer les hostilités trop tôt, dans ce sprint pour costauds !